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VALLEE DU DADES

De Tinghir à Ouarzazate, d’oasis en oasis, la route s’inscrit dans des paysages magnifiques, sauvages, et solitaires, âpres ici, doux plus loin, souvent tourmentés, parfois apaisés, entourés de montagnes composantes une symphonie de couleurs, et que ponctuent de nombreuses kasbahs, à la beauté si particulière, qui se confondent avec la terre d’où elles sont nées. Du reste, n’a-t-on par surnommé cette région la «vallée des mille kasbahs » ?

LA SITUATION
Cette vallée est parcourue sur une longueur de 169 km par une route, héritière des pistes séculaires, tronçon de la grande rocade qui, de Ksar-es-Souk à Agadir, profite d’une enfilade discontinue de plateaux et de plaines pour s’insérer entre la redoutable barrière de l’Atlas au Nord et, au Sud, de l’Anti-Atlas et ses prolongements orientaux, le jbel Sarhro et l’Ougnat.
Vous pouvez poursuivre voyage en visitant : TINERHIR, OUARZAZATE et AIT BEN HADDOU. Plus au Sud, pour découvrir le désert et ses oasis

COMPRENDRE
Une architecture de terre crue – Les kasbahs du Dadés sont des  citadelles élevées jadis par des chefs locaux et qui perpétuent le souvenir des luttes d’influence dans une zone qui est un carrefour de communications. Châteaux désormais sans seigneurs, elles sont occupées, quand elles ne tombent pas en ruine, par des notables, ou partagées par des paysans.

A la différence des grandes forteresses inspirées de l’art citadin et  construites par les sultans (Mehdiya, Kasbah-Tadla, Boulaouane…), elles ne doivent rien à l’art hispano-mauresque, et encore moins à l’art Occident ; elles relèvent d’un art autochtone, berbère, à caractère rural. Les kasbahs sont construites suivant un modèle simple, que la juxtaposition d’éléments vient parfois rendre plus complexe.
Ce sont des quadrilatères d’épaisses murailles de pisés dont la partie haute est souvent faite de briques crues, couronnées de merlons en épis. A chaque angle, une tour qui va s’amincissant vers le sommet confère un peu de légèreté à ces ensembles massifs aux rares couvertures : des meurtrières, quelques fenêtres étroites et grillagées ; une seule porte monumentale donne accès, par un dédale de couloirs voûtés et de cours, à la demeure du chef de famille et de ses serviteurs.
La pauvreté de la matière première est compensée par la décoration. Damiers, triangles, chevrons, losanges, croix, roues solaires quelquefois : on retrouve là des éléments de ce décor berbère connu pour les tapis, les poteries, les bijoux – et qui bannit toute forme de vie, même végétale. Cette abstraction géométrique envahit les murs, monte à l’assaut des tours avec une profusion qui exclut la monotonie.
Il s’agit presque toujours d’un décor en creux, obtenu par incision ou par l’agencement des briques crues, auquel les éclairages obliques donnent une espèce de vie. Le sommet des tours, souvent badigeonnées de blanc, porte des merlons dont les formes digitées ou cornues sont destinées à conjurer le mauvais sort.

SE PROMENER
• TINGHIR

Sur les 53 km qui séparent Tinerhir de la vallée du Dadés, la route serre de prés, puis traverse la khéla, plateau désertique découpé en lanière par les oueds. Sur la gauche, tel un énorme bastion en ruine, le jbel Sarhro profile ses sommets noirâtres et déchiquetés sur la pureté du ciel. Après la kasbah de Timadriouine, le plateau se relève quelque peu aux abords de seuil d’Imiter où passe la ligne de partage des eaux entre le Draa vers le Sud-Ouest, le Rheris et le Ziz vers le Sud-Est. Là se dressent les belles kasbahs d’Imiter entourées de jardins.
Au-delà, on retrouve la morne khela où des troupeaux de chameaux errent à la recherche d’une maigre nourriture.

• BOUMALNE DU DADES
Cette ville apparaît en contrebas, peu après le virage qui contourne le quartier militaire et administratif installé, sur le plateau ; la vue est remarquable sur la kasbah hérissée de tours, l’oued verdoyant, tandis qu’au Nord s’annoncent les gorges du Dadés.

• LES GORGES DU DADES DE BOUMALNE A MSEMRIR
115 km AR – 4h environ. Dans Boumalne, prendre sur la droite la route signalisée « Msemrir ».
Le Dadés, qui nait sur le versant Sud du Haut Atlas, tranche en «coup de sabre » la montagne à travers d’épaisses assises calcaires. Ces gorges magnifiques sont maintenant accessibles aux voitures de tourisme (on prendra toutefois quelques précautions durant les 21 premiers km en raison de l’abondance des nids-de poulet). On peut les admirer en s’enfonçant, au Nord de Boumalne du Dadés, dans la vallée du Haut Dadés.
La vallée est très peuplée et, dominant les villages, de nombreux châteaux forts se dressent au-dessus des jardins qu’ombragent bouleaux aux feuillages argentés, noyers et peupliers ; les palmiers sont absents de ces oasis en raison du climat montagnard. Après une dizaine de km, le versant opposé est recouvert de rochers rouges aux formes voluptueuses, évoquant une coulée solidifiée : ce sont les doigts de singes. Remarquez ensuite les belles kasbahs d’Ait-Arbi.

A la sortie d’Ait-Oudinar, un pont franchit le Dadés et permet d’atteindre les gorges. La vallée se resserre rapidement entre les parois vertigineuses de calcaire massif qui constituent l’entrée des gorges proprement dites du Dadés, particulièrement étroites et sombres. Puis peu après l’auberge de la Vallée, la route s’élève brusquement en lacets spectaculaires, pour atteindre un plateau, profondément entaillé par le Dadés qui coule au bas des parois verticales, bordé par un filet de végétation qui en dessine le cours. Plusieurs espaces aménagés en bordure de la route permettent de garer la voiture pour contempler ce paysage grandiose. Puis la route redescend au bord de la rivière et longe le Dadés parmi les lauriers-roses, traversant un étroit et spectaculaire défilé aux parois de couleurs rouge ou orangée, avant de brusquement s’évaser à hauteur de l’hotel-restaurant Berbère de la Montagne.

On atteint alors le village d’Imdiazen, avec ses toits plats, posé au cœur d’une région fertile. Les bouleaux font à nouveau leur apparition parmi les champs de blé généreusement irrigués par l’oued. A la saison des récoltes, au début de l’été, les gerbes de blé illuminent d’or les aires où elles sont entreposées pour le séchage, tandis que les troncs de bouleaux attestent une activité forestière. Paysage bucolique et agreste qu’anime l’incessant va-et-vient des femmes ployant sous des gerbes énormes qu’elles sont chargées de rapporter au village. Par endroits de modestes passerelles de bois enjambent le Dadés dans ce qui semble un immense jardin.

Après 44 km, on franchit à nouveau de petites gorges puis la route grimpe à nouveau en lacets serrés sur le flanc de la montagne, dans un paysage désormais désolé (hors le ruban de verdure de l’oued qui coule au fond, entaillant la montagne pelée en de spectaculaires méandres), mais toujours aussi grandiose (km 50).
Au bout de 57 km, on arrive à Msemrir, village isolé, où la route s’achève pour laisser la place à une piste.

En aval de Boumalne, le Dadés parcourt une large vallée dont les versants désertiques contrastent avec le ruban de verdure qui serpente au voisinage de la rivière et de ses nombreux affluents. La route offre de belles vues sur les kasbahs.

EL KELAA M’GOUNA
Située dans la vallée du M’Goun, patrie des Mgouna, El-Kelaa est le pays des roses. Dans ses deux usines, se fabrique cette eau de rose dont les Marocains font une grande consommation : car si la rose est appréciée pour son parfum et ses vertus en cosmétologie, elle fait également partie, sous forme de bouillon, de la pharmacopée traditionnelle.

Il y a là en outre un ensemble ruiné de kasbahs remarquables par l’ampleur et la richesse de leur décoration ; l’une d’elles se dresse fièrement sur un éperon. Important carrefour commercial, El-Kelaa est aussi le point de départ de randonnées pédestres vers Azilal au Nord.

SKOURA
Après avoir remarqué au passage la kasbah des Ait-Ridi et celle d’Imassine, on atteint la belle palmeraie de Skoura. Cette oasis séduit par sa végétation luxuriante, les palmiers qui réapparaissent dans le paysage, ses merveilleuses et nobles kasbahs, enfouies dans la verdure ou se détachant sur un fond étincelant de haute montagne. Parmi celles-ci, ne manquez pas de vous faire montrer la kasbah magnifiquement ouvragée d’Amerhidil.
Au-delà de Skoura, la route s’approche du lac de retenue (4500 ha) du barrage El Mansour Eddahbi construit sur l’oued Draa. Mis en eau le 26 avril 1972, cet ouvrage à voûte mince, large de 285 m et haut de 63 m, offre une capacité de retenue de 560 millions de m3, permettant l’irrigation de 14000 ha de culture et de quelque 800000 palmiers le long de la vallée du Draa, et créant ainsi une oasis presque ininterrompue jusqu’à Mhamid.

A une vingtaine de kilomètres avant Ouarzazate, on aperçoit à gauche au bord du lac un ensemble d’élégantes kasbahs de villégiature construites prés du Golf royal.

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