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VALLEE DU DRAA

Le Draa nait, prés d’Ouarzazate, de la réunion des oueds Dadés et Ouarzazate. Dans l’Antiquité, c’était encore un fleuve permanent et le plus long du Maroc. Mais aujourd’hui ses eaux se perdent dans les sables, après le coude qu’il fait à M’hamid, même s’il lui arrive, lors de crues exceptionnelles, d’atteindre son embouchure, entre Guelmim et Tant-Tan.

LA SITUATION
De Ouarzazate à Agdz, la route traverse un paysage essentiellement minéral et franchit un col, le Tizi-n-Tiniffift à plus de 1600 m d’altitude. Au-delà, c’est le paysage somptueux de l’immense oasis né du fleuve Draa. De part et d’autre, le désert et son appel fascinant et mystérieux.
Vous pouvez poursuivre votre découverte du désert et rejoindre les dunes de Merzouga en visitant NEKOB et le TAFILALET. Pour découvrir kasbahs et ksour, visitez OUARZAZATE, AIT BENHADDOU, la vallée du DADES et TINGHIR.

COMPRENDRE
200 km d’oasis – De la région d’Agdz jusqu’à Mhamid, le Draa nourrit une étroite oasis presque ininterrompue. « …sur ses rives, le fond de la vallée est un jardin enchanteur : figuiers, grenadiers s’y pressent ; ils confondent leur feuillage et répandent sur le sol une ombre épaisse; au-dessus se balancent les hauts panaches des dattiers, sous ce dôme, c’est un seul tapis de verdure : pas une place, la terre n’est que culture, que semis ; elle est divisée avec un ordre minutieux en une infinité de parcelles, chacune close de murs de pisé ; une foule de canaux la sillonne, apportant l’eau et la fraîcheur », écrivait Charles de Faucould voici plus d’un siècle.

- L’EAU, SOURCE DE VIE
Persistante depuis plusieurs années, la sécheresse entraîne la désertification de la palmeraie naguère prospère au Sud de Zagora, et provoque un exode rural vers les grandes villes comme Casablanca. Ecoutons Hassan, habitant d’Amazraou aux portes de Zagora : « Nous luttons contre l’avancée du désert d’une dizaine de métres par an, en tentant de fixer les dunes par des plantations de tamaris.
Mais ce qu’il faudrait, c’est de l’eau. Il y a quatre ans qu’il ne pleut pas, ou alors ce sont des déluges dévastateurs. Lorsque je vois ces jardins abondonnés, où il y a quelques années encore les fruits et légumes poussaient à profusion, çà me fend le cœur » Et, de fait, on distingue très bien sous les palmiers les canaux d’irrigation aujourd’hui abondonnés et les limites des champs d’autrefois, gagnés aujourd’hui par le sable, derniers vestiges de l’époque où cette partie de la vallée du Draa était l’immense jardin potager décrit par Charles de Foucauld.

- DES VILLAGES FORTIFIES
Pour tenter d’échapper aux razzias des nomades du Désert, les sédentaires de la vallée se sont groupés dans des ksour (singulier : ksar) protégés par de hautes murailles flanquées de tours de guet. Le ksar était une petite unité politique à forme démocratique, administrée par l’assemblée des chefs de famille, la jamaa.
Une partie du ksar était propriété collective et comprenait, autour d’une place publique, le grenier, la bergerie, le puits, la salle de réunion, la mosquée, l’école coranique. Desservies par un réseau d’étroites ruelles souvent couvertes, les maisons familiales occupaient le reste de l’espace.
Simples gourbis ou maisons à patio central décorées de motifs géométriques, elles étaient de boue séchée et de briques crues ; quelquefois même le ksar abritait la famille et les gens d’un notable, et sa demeure prenait alors une allure de kasbah.
De nos jours, avec la fin de l’insécurité, la jamaa a perdu la plupart de ses prérogatives. Certains ksour sont désertés, d’autres ont «éclaté », débordant des remparts devenus inutiles et à demi ruinés : cependant les traditions restent si fortes qu’on voit peu d’habitations isolées et que les ksouriens relient entre elles par un mur les maisons nouvelles implantées hors de la vieille enceinte.

- DES DATTES ET DU HENNE
De Agdz à Mhamid, la palmeraie compte 1,5million de palmiers. Fécondés en avril grâce au vent, les palmiers donnent 18 variétés de dattes, récoltées à l’automne : certaines doivent être consommées fraîches, d’autre peuvent être conditionnées (usine de Zagora) et exportées, dans le reste du Maroc ou en Europe.
La variété de la vallée du Draa la plus réputée est le Boufegouz qui peut atteindre 30 DH/kg. Outre les dattes, on cultive le henné, dans des champs qui évoquent à s’y méprendre les champs de luzerne : le henné fait l’objet de trois récoltes par an. Mis à sécher il est ensuite broyé. Les connaisseurs ne jurent que par la première récolte qu’ils savent bien sur reconnaître du premier coup d’œil..

CIRCUITS
• DE OUARZAZATE A ZAGORA

164 km – environ 3h

- OUARZAZATE
La route s’insinue dans le jbel Tifernine, extrémité orientale de l’Anti-Atlas. Le paysage presque exclusivement minéral montre d’abord des éboulis de roches noires aux reflets brillants auxquels succèdent des falaises, aux versants burinés. Après le col de Tizi-n-Tinififft (1660 m), on retrouve encore des éboulis en longs talus, puis des vallées sans eau, très belles.
La route – élargie et parfaitement revêtue – livre de belles vues à l’arrière sur le Haut Atlas. Par une impressionnante descente, elle rejoint la vallée du Draa
12 km avant Agdz, à gauche de la N 9, une piste de 10 km (à n’emprunter qu’en 4x4) mène aux cascades du Draa.

- AGDZ
Dans un site remarquable, ce bourg est dominé par sa citadelle, son fortin rouge et l’arête du jbel Kissane. On y vend des objets sculptés dans la pierre.
La route suit désormais la vallée, ménageant de nombreux points de vue sur l’oued envahi de lauriers-roses, les palmeraies et quelques cinquante ksour qui se succèdent jusqu’à Zagora. Certains sont très ouvragés.
D’autres, très simples, atteignent une perfection d’épure : leurs lignes s’inscrivent admirablement dans le paysage tabulaire, leurs volumes constituent d’heureux équilibres et jouent subtilement avec l’ombre et la  lumière. Prés de chaque village, remarquez les curieux cimetières berbères avec leurs pierres dressées.
Souvent des aires de battage couvertes d’orge blonde s’étendent sous les murs de nombreuses bourgades qui s’élèvent encore au bord de la route ou au fond de la vallée.
Après les maisons crénelées des ksour de Tamnougalt, à l’écart de Tmiderte, se dresse une ancienne kasbah du Glaoui.
Peu après la route s’élève, offrant des vues vers l’arrière sur l’enfilade des palmeraies dominées par le crêt étagé du jbel Kissane, et sur le massif désolé du Sarhro.

- OULAD ATMANE
La masse assez ruinée de son architecture occupe une position dominante à droite de la route

- IGDAOUN
Ce remarquable ksar (à gauche) attire l’attention par son étendue et la hauteur de ses tours en forme de pyramide tronquée.

- TIN-ZOULIN
Souk le lundi. L’oasis groupe un grand nombre de villages : Rbat Tin-Zoulin est le plus étendu et comporte même à son extrémité  Sud une belle kasbah qui fut la résidence d’un cheikh important.
Passé le défilé de l’Azlag, aux parois déchiquetées, la vallée s’épanouit à nouveau.

- KSAR DE TISSERGATE
Accès sur la gauche de la route en suivant la signalisation de l’auberge Dar el-Hiba.
Il est agréable de flâner quelques instants dans ce village cerné d’une belle muraille, et constitué de vieilles kasbahs aux murs de pisé, entre lesquelles se glissent des ruelles, toujours étroites, parfois voûtées ou couvertes de claies, de façon à préserver les passants des assauts du soleil.
De furtives silhouettes voilées évoluent dans ce lieu, plongé aux heures chaudes de la journée dans un profond silence et dans une lumière filtrée, parfois douce, parfois aveuglante, et contribuent à l’impression d’être véritablement dans un ailleurs chargé de mystères.

- ZAGORA
Centre administratif bien placé sur le cours moyen du Draa, cette bourgade en pleine expansion est un lieu d’étape commode pour le voyageur désireux de poursuivre son périple plus loin vers le Sud et le point de départ de randonnées pédestres ou chameliéres – d’une heure à 20 jours.
C’est autour de Zagora que les Saadiens, chorfa (pluriel de chérif, mot désignant un prince musulman descendant de Mohamet) originaires d’Arabie, se trouvaient installés au Moyen Age. C’est de là qu’au 16é s., ils partirent à la conquête du Sous, puis du Maroc tout entier, avant de se lancer dans la grande aventure qui devait les mener jusqu’à Tombouctou… à 52 jours de chameau de là comme le proclame le fameux panneau que les touristes photographient avec un tel enthousiasme. qu’il s’est démultiplié un peu partout en ville.
Celle-ci, constituée d’immeubles modernes, n’offre pas grand caractère, du moins jusqu’à l’approche du pont sur le Draa. On retrouve alors la palmeraie, des dromadaires qui attendent sagement leur cargaison de promeneurs et, à la sortie de la ville, un lavoir où se concentre une bonne partie de l’animation quotidienne, très colorée, de la cité.

- PANORAMA DU JBEL ZAGORA
Le jbel Zagora offre un panorama très intéressant. Du Nord-Ouest au Sud-Est on devine les méandres du Draa, presque toujours enfoui dans la verdure des palmes et des jardins, jalonné de ksour.
Le beau ksar entouré de dunes qu’on domine au Sud est Amazraou ; au-delà, un vaste reg vient buter sur le jbel Bani qui borne l’horizon. Au Nord, derrière le Bou Zeroual, se dresse la masse puissante et nue du jbel Sarhro.

- LA RIVE GAUCHE DU DRAA, DE ZAGORA A MHAMID
Circuit de 94 km – environ une demi-journée. Quitter Zagora au sud en direction de Mhamid comme pour aller au jbel Zagora, mais laisser à droite le chemin d’accès à ce sommet et continuer tout droit. La route court en bordure d’un reg tandis qu’à droite, ksour et palmeraies se succèdent le long du fleuve.

- AMAZRAOU
Avant d’atteindre le village, situé à 3 km de Zagora, la route longe l’ancienne kasbah des Juifs qui a gardé une très jolie tour. Laissant la voiture à l’entrée du ksar, on acceptera les services d’un enfant pour aller dans le village déguster le thé à la menthe à l’ombre d’un jardin ; puis, à  travers séguias et vergers, on gagne un magnifique champ de dunes piqué de palmiers qui borde l’oued Draa.

- TAMEGROUTE
Ce bourg de terre rouge, à la population mi-berbére, mi-arabe, situé au milieu d’une palmeraie et cerné de remparts crénelés est le siège de la zaouia Nassiriya. Centre religieux séculaire, la zaouia de Tamegroute fut fondée au 17é s., par un théologien, Mohamed Ben Nassir, mort en 1674. Au cours d’un long périple qui le mena en Algérie, en Tunisie, en Libye puis en Egypte et en Arabie Saoudite et lui fit rencontrer nombre de théologiens mais aussi de pèlerins venus d’Iran et de Syrie, il avait acquis de nombreux manuscrits écrits à travers le monde islamique.

- BIBLIOTHEQUE DE L’ECOLE CORANIQUE
Dans la rue qui s’engage, sur la gauche de la route. Laissez la voiture sur la grande place et poursuivre à pied sur 100 m environ. Rémunération au gardien.
Environ 4000 de ces ouvrages sont aujourd’hui conservés dans cette bibliothèque. Vous y découvrirez de précieux manuscrits enluminés du Coran (le plus ancien, en peau de gazelle, écrit d’une encre indélébile faite d’extrait d’écorce de noyer broyée, date du 11é s.) et d’anciens ouvrages d’histoires, de mathématiques et de médecine. De nos jours, la zaouia de Tamegroute, dont la renommée est encore bien établie, dispense des cours de médecine, d’astrologie et de droit coranique aux étudiants.

- RUES SOUTERRAINES
Il faut parcourir ces étranges ruelles qui vous conduisent de la place au quartier des potiers. Tracées sous les maisons, parfois plongées dans une obscurité totale, débouchant soudain sur un puits de lumière qui vous contraindra à fermer les yeux, elles préservent une étonnante fraîcheur que l’odeur de terre humide ne fait que renforcer.

- QUARTIER DES POTIERS
Sur la gauche de la route de Mhamid. Des artisans modèles, gravent et décorent une poterie renommée. Dans la pénombre de minuscules ateliers, vous pourrez voir les potiers travaillant au tour qu’ils actionnent avec leur pied.
Une fois confectionnées, les pièces sont mises à sécher au soleil, avant d’être portées au four traditionnel où, au nombre de 800, elles sont enfournées en piles soigneusement calées. A la coopérative de poterie, vous pourrez admirer (et acheter) les poteries vernissées, vertes (constituées de manganèse et de cuivre) ou marron (antimoine et cuivre)..
A environ 6 km au Sud, vers Tagounite, sur la gauche de la route, s’étendent deux dunes de sable, hautes comme un immeuble de huit étages : ce sont les dunes de Tinfou qu’un établissement hôtelier dissimule malheureusement en partie à la vue. Difficile de résister au plaisir de cette escalade peu commune !
On franchit la fine arête, tranchante comme une lame, du jbel Bani. Surveillant le col, les restes d’une forteresse, aujourd’hui ruinée, témoignent de l’importance stratégique (et économique) du lieu, passage obligé des caravanes (de sel, notamment) pour l’Afrique subsaharienne.

Après Tagounite et ses belles arcades en ogive, on pique vers une nouvelle ligne de crête que l’on escalade (vue générale en arrière, sur l’immense oasis de Tagounite : le Ktaoua). Le Tizi-Beni-Selmane, col de pierre noire,  offre un paysage étrange et désolé.

- OULED DRISS
Le reg laisse ici la place au sable et aux dunes. Arrêtez-vous un instant pour admirer le ksar d’Ouled Driss, que la route traverse, au cœur d’une palmeraie ; des femmes voilées et vêtues de noir passent, parmi les murailles et les tours de pisé, une amphore d’argile sur l’épaule.

- MAISON TRADITIONNELLE
Vieille de cinq siècles, cette kasbah serait la plus ancienne d’Ouled Driss. On pénètre dans une belle cour intérieure entourée d’arcades sur deux niveaux, qui communique avec une seconde cour identique. Le maître des lieux, ethnologue, est en train d’y installer ce qu’il appelle un «musée vivant » de la vallée du Draa, dans lequel il ne s’agit pas simplement de présenter des objets (four à pain, plats à couscous en cèdre, soupières,  métier à tisser, costumes berbères…), mais de les «faire parler » : de leur fabrication, de leur histoire comme de leur utilisation. Le tout, exposé avec passion, fait revivre une civilisation qui conserva ses particularismes, la vallée du Draa ayant longtemps été coupée du reste du Maroc

- MHAMID
A Mhamid la population est composée à la fois d’arabes appartenant à des tribus sahariennes comme celle des Nouaji qui autrefois faisaient le commerce du sel entre Mhamid et Taoudenni, de Berbères de la tribu nomade des Ait Atta, et de gens à peau noire comme les Draoua et les Sidna Bilal, originaires du Soudan et qui, comme les Nouaji, parlent le hassanya, dialecte arabe utilisé par les Sahraouis. Le lundi, jour de souk, Mhamid offre l’un des marchés les plus colorés du Maroc.
Comme à Guelmim c’est le rendez-vous des sédentaires et des «hommes bleus » du désert. Visiter Mhamid (dont le nom viendrait de ce qu’il y avait beaucoup de gazelles à cet endroit autrefois), c’est se donner la chance de rencontrer la civilisation nomade qui tend à disparaître et lui permettre  de vous connaître car la curiosité est réciproque ! c’est la possibilité de découvrir le «vrai désert en 4x4 ou à dos de chameau : randonnée à Erg Yehudi ou excursion de cinq jours en traversant la petite hamada, l’oasis sacrée et la dune de la Bidlia.
De l’autre coté du Draa, au cours hésitant entre l’incertain et l’improbable, la grande palmeraie de Mhamid. Plus loin encore, l’immense hamada

- UNE NUIT DANS LE DESERT
C’est une expérience inoubliable que l’on se doit absolument de vivre au moins une fois dans sa vie. Affublé d’un chèche qui change complètement votre apparence, vous voilà partie en fin d’après-midi, à bord d’un 4x4. Bientôt, vous quittez la route et le véhicule avance sur une piste improbable, choisissant tel ou tel chemin selon des critères qui vous paraissent obéir au seul caprice du chaleur, d’autant plus mystérieux que l’obscurité commence à tout envahir. Parfois (parfum d’aventure !), ses roues semblent patiner à l’assaut d’une dune et vous vous demandez s’il ne faillait pas descendre pour aider à dégager le véhicule tandis que le chauffeur semble peiner à enclencher les roues motrices. Et  puis, soudain, alors que rien ne le laisse prévoir, vous voilà arrivé.
Devant vous, un «homme bleu » à la haute stature et aux doigts couverts de bijoux, à l’allure d’une infinie noblesse, vous accueille en vous souhaitant la bienvenue et vous conduit vers une tente : ce sera celle où vous passerez la nuit, allongé sur une natte posée à même le sable.
Une autre est dressée à coté : assis autour de la petite table, les pieds reposants sur des tapis, vous y dégusterez un thé à la menthe, tandis que votre guide allume un feu dont vous ne pouvez vous empêcher de penser en frissonnant délicieusement qu’il a pour but principal d’éloigner les bettes fauves.
Vous dînez d’une salade et d’un tajine, écoutant les récits de votre accompagnateur. Il vous parle de caravanes, d’hommes du désert, de trésors mystérieux, récits merveilleux où la légende et l’histoire séculaire se mêlent.
Tout autour le grand silence étoilé. Une petite souris blanche peut alors apparaître, pas gênée du tout par votre intrusion, et fureter d’un air affairé parmi les provisions à la recherche d’un bonheur de souris : vous n’en avez cure et la regardez faire avec indulgence.
Vous vous retirez alors sous votre tente, éteignez soigneusement la lampe à huile comme on vous la conseillé et, bientôt, à votre grande surprise, vous plongez dans un sommeil profond, sans crainte des scorpions ou autres serpents… Quelques heures plus tard, c’est la lumière qui vous éveille. Une lumière blanche, un peu pâlotte, celle du petit matin. Vous vous levez, étonné de n’etre pas plus courbatu que cela. Vous sortez sur le seuil de votre tente.
Tout autour de vous, des dunes à perte de vue, que vous vous empressez d’escalader. Le guide dort encore : directement sur le sable ou bien juché sur le toit du 4x4 à la recherche de la fraîcheur matinale.
Vous faites quelque pas, caressant du regard les crêtes et les dômes d’un sable qu’aucune empreinte, hors celle que vous laissez derrière vous, n’est encore venu violer. Et puis soudain, le soleil apparaît. Pas forcément où vous l’attendiez : on perd vite tout repère dans le désert. Les dunes alors s’illuminent, se parent de couleurs chatoyantes, mille tonalités où le beige et l’orange se mêlent, contrastant avec le gris des versants demeurés dans l’ombre. Peut-être apercevrez-vous deux ou trois dromadaires, philosophant à l’écart. Vous vous sentez alors étrangement bien.

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