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EL JADIDA

Lors de son passage dans l’ancienne Mazagan, le 19 juillet 1913, le maréchal Lyautey n’hésita pas à la qualifier de « Deauville marocaine ». Sans doute faisait-il référence à cette baie hospitalière, bénéficiant d’un climat doux et renommée pour être fort poissonneuse. Si l’assertion du résident général marqua les esprits au point d’être gravée sur une plaque apposée du pied du café « L’Etoile de l’Atlantique » dans le parc Mohamed V, force est de reconnaître qu’El-Jadida, devenue aujourd’hui une ville avant tout industrielle, attirera davantage les amateurs d’histoire curieux de découvrir la cité fortifiée par les Portugais et les cinéphiles marchant sur les traces d’orson welles, que les adeptes des bains de mer qui préféreront fréquenter la belle plage de Sidi-Bouzid, à 3 km au Sud.

LA SITUATION
81455 habitants (les Jdidi). Souk le dimanche et le mercredi.
El-Jadida est situé à 91 km à l’Ouest de Casablanca et à 142 km au Nord de Safi par la route côtière. Quant à la capitale du Sud, Marrakech, elle est à 197 km par la route de Sidi-Bennour. Deux grandes artères conduisent au centre ville : la rue Zerktouni pour qui arrive de Safi, et l’avenue Al Jamaa el arabia pour les visiteurs en provenance de Casa par Azemmour.

COMPRENDRE
• MAZAGAN LA PORTUGAISE

Juchés sur les coques de noix, ils exploraient les océans, repoussant sans cesse les frontières du monde connu : ils, c’étaient les hardis navigateurs portugais passés à l’histoire comme Vasco de Gama, Magellan ou Cabral. D’autres, qui n’eurent pas cette chance, firent naufrage en 1502 sur la cote marocaine où ils construisirent un fortin. La position ayant été jugée favorable, douze ans plus tard, le roi du Portugal y fit édifier un château fort autour duquel se développa une petite agglomération qu’on appela Mazagan. En 1542, une ceinture d’épaisses murailles donnait à la cité son aspect actuel et en faisant une citadelle redoutable où les Portugais, obligés d’évacuer leurs autres bases du Maroc atlantique (Agadir, Azemmour…), avaient concentré tous leurs efforts. De fait, pendant plus de deux siècles encore, ils y résistèrent à tous les assauts. En 1769, toutefois, le sultan Mohamed Ben Abdellah devait en venir à bout, mais à quel prix !

• EL JADIDA « LA NOUVELLE »
A la veille d’un assaut dont la conclusion n’était guère douteuse, le générale commandant la place reçut l’ordre d’évacuer la ville, les habitants ne devaient emporter que leurs vêtements : on brûla donc les meubles, on tua les chevaux et on brisa les armes. Tous les bastions furent minés et un homme fut désigné pour rester dans la cité et mettre le feu aux poudres. Dés que les Portugais furent au large, une série d’explosions détruisit les murailles, faisant de nombreuses victimes parmi les assaillants qui s’étaient empressés d’occuper la citadelle. Bien que rebaptisée El-Jadida (la Nouvelle), la ville resta déserte jusque vers 1820 lorsque le sultan Moulay Abderrahman en releva les ruines. Mais c’est seulement au début du 20é s., qu’El Jadia (redevenue temporairement Mazagan) sortit de son enceinte et que Marocains et Européens s’établirent en demi-cercle autour de l’ancienne cité portugaise.

AUJOURD’HUI ET DEMAIN
Jusqu’à la construction du port de Casablanca, le vieux port d’El-Jadida constitua le mouillage le plus sur de toute la cote atlantique et joua, grâce à sa rade d’accès facile aux navires européens, un certain rôle dans le commerce international. Etouffé par la croissance de Casablanca, c’est aujourd’hui un petit port de pêche artisanale qui attend sa transformation en port de plaisance. Cependant, si El-Jadida, capitale de la province des Doukkala, jumelée avec les villes de Séte en France et de Sintra au Portugal, est devenue un pole économique dynamique grâce à la proximité du port de Jorf-Lasfar qui a facilité l’implantation d’industries légères et à la richesse agricole des Doukkala, elle mise également toujours sur le tourisme comme en attestent les diverses initiatives qui, ces derniers mois, se multiplient : la remise en service de la ligne de chemin de fer, le projet de création de la station balnéaire de Haouzia-Plage, la restauration de la cité portugaise et l’organisation de manifestations culturelles témoignent de cette ambition retrouvée..

SE PROMENER

• VIEILLE VILLE
Visite 1h
Sur la place Sidi Mohamed Ben Abdellah se tient en permanence un marché aux cuivres et aux poteries.
Dominée à gauche par le curieux minaret pentagonal de la mosquée principale, l’église de l’Assomption fut le théâtre des grandes cérémonies religieuses de la colonie portugaise.
Tourner à droite dans la rua da Mina qui, par un escalier sous voûte, à droite, donne accès aux remparts.

• REMPARTS
L’enceinte, édifiée au milieu du 16é s. par un architecte italien au service des Portugais, était flanquée de cinq bastions qui furent détruits par l’exposition de 1769. Si celui du Gouverneur, qui gardait la porte de la ville, a disparu, ceux du Saint-Esprit, de l’Ange, de St-Sébastien et de St-Antoine ont été reconstruits.
Entre les bastions du Saint-Esprit et de l’Ange, un bassin communiquant avec la mer, seul vestige des fossés profonde qui, jadis, isolaient la cité, baigne le pied des remparts. Du chemin de ronde, vue d’ensemble sur le port, la ville moderne et la plage.
Du haut du bastion de l’Ange, la vue est belle sur la cité portugaise emboîtée dans ses remparts qui dominent la mer de leurs savants contours. Nulle froideur dans cette impeccable géométrie tempérée par les tons chauds des murailles battues par les flots et par la fantaisie des volutes baroques du fronton de la chapelle St-Sébastien qui, à l’extrême droite, se détache sur le ciel.
En continuant de longer les remparts, vous atteindrez la Porta Do Mar, grand arc en plein cintre, aujourd’hui fermé par une grille, donnant d’un coté sur une placette et de l’autre sur une petite grève découverte à marée basse : c’est par la que les Portugais évacuèrent la ville assiégée.
Malgré les outrages du temps, la cité a gardé son caractère. On y aperçoit encore quelques vieilles demeures portugaises avec leurs pilastres et leurs balcons de ferronneries. Elle est traversée de bout en bout par la rue Mohamed-al- Hachmi-Bahbah que vous emprunterez pour vous rendre à la citerne portugaise (sur la droite)

CITERNE PORTUGAISE
9h-12h, 14h-19h. 10 DH. Le billet est également valable pour la visite des remparts.
Cette vaste salle souterraine et voûtée faisait partie du château fort construit en 1514. Elle servit probablement de salle d’armes avant d’être utilisée comme réserve d’eau. Sur un plan carré de 34 m de coté, elle comporte six nefs dont les voûtes d’arêtes reposent sur 25 colonnes et piliers, la travée centrale est percée d’un large oculus par où se déverse la lumière du jour qui produit, par réflexion sur l’eau de la citerne, un surprenant effet de miroir imprégnant le lieu d’une étrange atmosphère qui séduisit Orson Welles au point qu’il y tourna certaines séquences de son film Othello. Quelques scènes des films Le Retour de l’étalon noir, produit par Francis Forf Coppola et Harem, d’Arthur Joffé, ont été également tournées ici.

ALENTOURS
• PHARE DE SIDI BOUAFI

Au Sud-Ouest de la ville, prés de la route d’Oualidia
Haut de 65 m, ce phare a une puissance de 6000 watts, et porte à 72 km. Du sommet (248 marches) on découvre un vaste panorama sur l’océan, vers le complexe industriel de Jorf-Lasfar (cap Blanc du Nord) et sur la ville.

• AZEMMOUR
A 16 km par la route de Casablanca
Azemmour sommeille au bord de l’estuaire où la marée contrarie le flot rouge de l’Oum er-Rbia. Peut-être s’agit-il de l’antique Azama qui connut les Carthaginois puis les Romains. Les Portugais, en tout cas, laissèrent, au 16é s., la trace durable de leur occupation avec la citadelle qui domine le fleuve au Nord de la ville. Ancienne capitale des Doukkala, elle tira quelque profit de la pêche à l’alose jusqu’à ce que la construction des barrages de l’Oum er-Rabia entraîne le déclin de cette activité. C’est aujourd’hui une ville paisible qui, à l’écart de la route, écouté les céréales, les légumes et les oranges de son arrière-pays.

VUE DU PORT
Du pont qui franchit l’oued, on découvre les murailles ocre et les blanches maisons d’Azemmour serrées les unes contre les autres en une longue façade qui se mire dans l’eau.

REMPARTS
Visite 1/2h. La ville portugaise ne comprenait que la kasbah. Ses remparts sont restés à peu prés intacts, flanqués de bastions encore armés de quelques vieux canons. L’enceinte de la médina fut élevée postérieurement par les Marocains. Après avoir franchi le pont, et longé les remparts de la médina jusqu’à la place du Souk, continuer en voiture pour faire le tour de la kasbah. Une petite route goudronnée conduit à l’angle Nord-est des remparts où une plate-forme a été aménagée en parking. De là, on surplombe l’Oum er-Rbia dont on aperçoit au loin l’embouchure.
Revenant sur vos pas, vous gagnerez les remparts Ouest et emprunterez le chemin de ronde, afin de découvrir les maisons de l’ancien mellah et de la kasbah, blotties à l’intérieur des murs.

DAR EL BAROUD
Ancienne poudrière dont les ruines sont dominées par une grosse tour qui comporte encore une fenêtre gothique

• PLAGE
1,7 km. Partant de l’angle Nord-Ouest de la place du Souk, une route traverse un bois d’eucalyptus et mène, en direction d’El-Jadida, au centre balnéaire de Haouzia, où bungalows et café bordent une belle plage de sable fin.

CIRCUIT
• D’EL JADIDA A SAFI PAR LA COTE
142 km au Sud par la route côtière de Safi

- SIDI BOUZID
3 km au Sud. Cette petite station balnéaire en vogue est constituée de résidences secondaires et d’un club de vacances. Le long d’un agréable front de mer, s’étend une plage de sable abritée et surveillée, fort appréciée, en été, par les vacanciers. Quant à la mer que refroidissent des courants, elle attire les surfeurs même en dehors de la période estivale.

- MOULAY ABDELLAH AMGHAR
14 km au Sud d’El Jadida. Dans ce village de pêcheurs, on peut encore apercevoir quelques vestiges de l’ancienne capitale des Doukkala, la ville antique de Tit, dont les origines restent controversées : pour les uns, elle serait romaine, pour d’autres, il s’agirait d’une ancienne cité berbère édifiée au 12é s., par les Amghariyin dont la congrégation religieuse est des plus anciennes. Devant  ces fortifications s’étend un terrain bordé de gradins où a lieu chaque année, à partir du premier vendredi d’août, le moussem réputé de Moulay Abdellah.

- JORF-LASFAR
17 km au Sud d’El-Jadida . Cet immense port, ouvert au commerce international en 1982, a pour vocation première le transit des phosphates et de leurs dérivés. La mise en place progressive de nouvelles infrastructures (chantier naval, zone industrielle, terminal à conteneurs, raffinerie, centrale thermique, etc..) Accroît progressivement les activités du complexe portuaire (dont les tranches 3 et 4 sont en cours d’aménagement) qui joue aujourd’hui un rôle économique de première importance.

- LAGUNE DE SIDI MOUSSA
La route côtière longe par endroits des marais salants (Sidi Abed). A hauteur du petit hotel-restaurant « La Brise » (km 37), s’étend, à droite de la route, la lagune de Sidi Moussa, site naturel classé par dair et protégé, où chaque année au printemps des centaines d’oiseaux d’espèces différentes viennent nidifier.
Peu avant Oualidia, les amateurs d’huîtres ne manqueront pas de prendre à droite une petite route qui descend vers la lagune : ils pourront s’arrêter au  parc ostréicole 007 pour s’adonner à une dégustation des plus agréables.

OUALIDIA
- TNINE GHARBIA
Dans Oualidia, prenez à gauche la petite route goudronnée, en direction de Tnine Gharbia (écrit phonétiquement « Rharbia » sur les panneaux de signalisation), qui traverse les paysages tantôt désertiques, tantôt boisés du pays Doukkala. Au bout de 20 km, on aperçoit à gauche, à hauteur d’un marabout, les restes de l’ancienne ville de Gharbia (le nom « El Tnine Gharbia » signifie « la seconde Gharbia »), qui comprenait trois portes : la porte de Marrakech à l’Est, la porte de Safi au Sud et la porte de Oualidia à l’Ouest. Cette ville antique aurait été construite par des tribus berbères avant le 7é s.
De Tnine Gharbia on peut rejoindre Safi par l’intérieur (49 km). Toutefois, si l’on dispose de suffisamment de temps, il est plus agréable de rebrousser chemin vers Oualidia, de manière à longer la cote rocheuse jusqu’à Safi.

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