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CASABLANCA

Si la plupart des villes marocaines portent le poids d’un long passé, celle-ci incarne le Maroc moderne et préfigure celui de demain. Cette cité tapageuse, étape indispensable à la connaissance du pays dont elle est la capitale économique, ne saurait laisser indifférent.

LA SITUATION
3500000 HABITANTS. Carte Michelin n° 742 plis 5, 7 et 20-21.
Principal point d’entrée au Maroc des touristes étrangers grâce à son aéroport international, Casablanca est situé sur la cote atlantique, à 60  km au Sud-Ouest de Rabat auquel il est relié par l’autoroute. A l’exception de la route côtière qui, depuis Azemmour conduit à Ain-Diab et, partant, sur la corniche, toutes les voies d’accès convergent vers le centre de la ville moderne, sur la place des Nations-Unies…ce qui ne va pas ans créer quelques embouteillages, particulièrement inextricables en fin d’après-midi !

COMPRENDRE
Que vous l’aimiez ou la detestiez, vous subirez nécessairement son dynamisme et serez étonné par la rapidité de sa croissance. Lieu de brassages ethniques et de créations architecturales, Casablanca présente en effet un mélange de styles et des contrastes à l’américaine où les gratte-ciel dominent les taudis, où les villas Art déco le disputent aux immeubles contemporains. Sur certaines grandes avenues du centre-ville (boulevard Mohamed V, Lalla-Yacout ou de Paris), des immeubles ou villas des années 1930 et 1950 offrent au regard des façades ouvragées, avec portiques à colonnade et balcons en encorbellement ou supportés par des consoles. Ville arabe, elle a également adapté des éléments de l’architecture islamique aux exigences de la modernité, se tournant même vers une architecture futuriste, comme en témoignent les belles façades vitrées de certains immeubles autour des boulevards Moulay-Youssefs, Zerktouni, Abdellatif-Benkaddour. Au milieu de tout ceci, les Mercedes croisent les chariots, les dernières créations de la mode parisienne se mêlent aux babouches, djellabas et gandouras, le tout faisant de cette grande métropole une ville originale qui joue de sa dualité : l’orientale et l’occidentale, la riche et la pauvre, la traditionnelle et la moderne.

TROIS NAISSANCES POUR UNE VILLE

• ANFA
Autour de la colline qui a gardé ce nom, il y avait au Moyen âge une petite cité berbère nommée Anfa. Son port trafiquait avec les Espagnoles, les Portugais, les villes italiennes, tout en abritant une flottille de corsaires. C’est de là que devaient venir les malheurs d’Anfa : les Portugais, principales victimes de la course, décidèrent d’en finir. En 1468, ils mettent à sac la ville, la démantèlent et la vident de ses habitants. Pendant trois siècles ses ruines restent désertes.

• DAR EL BEIDA
La ville renaît à la fin du 18é siècle, sous l’impulsion du sultan Mohamed ben Abdellah. Mais elle a changé de nom : sans doute à cause d’une grande bâtisse servant de repère aux voyageurs, on l’appelle Dar el Beida – c’est à dire « Maison Blanche » pour les Français, « Casa Blanca » pour les Espagnols.
A partir de 1850, la demande européenne de grains et de laines et l’avènement de la navigation à vapeur, facilitent l’expansion de Dar el Beida (ligne Marseille – Casablanca par la Cie Paquet de 1862 à 1983). Profitant de cette conjoncture favorable, la ville compte à la fin du siècle environ 20000 âmes, et son port dispute à Tanger le premier rang. C’est pourtant bien peu de chose encore en regard du destin qui l’attend.

• CASABLANCA
Sous ce nom, qui prévaut désormais, le port et la ville vont réaliser leur grande mutation du 20é siècle.
En 1907, le gouvernement chérifien confie à une entreprise française la construction d’un petit port artificiel. A cette époque, celle de «la troisième naissance de Casablanca », des commerçants étrangers (français surtout) affluent à Casablanca et commencent à bâtir en bordure de la médina.
En 1912, Lyautey décide de faire de Casablanca non seulement un grand port mais le centre économique du Maroc. L’architecte Henri Prost est chargé d’édifier la ville nouvelle et d’en planifier le développement. Casablanca connaît désormais une croissance à l’américaine. Le grand commerce s’installe et les banques prospèrent, tandis que les industries attirent de très nombreux ruraux. De 60000 habitants en 1912, la population passe à 263 000 en 1936, 682000 en 1952 ; elle approche le million en 1960, nombre multiplié par quatre depuis lors !

UNE METROPOLE ECONOMIQUE

• QUELQUES CHIFFRES
Casablanca est aujourd’hui la plus grande ville du Maghreb, la quatrième du  continent africain. A l’intérieur de son énorme périmètre (113 km2, plus que  Paris intra-muros) vivent, selon les dernières estimations, 4 millions d’habitants, soit plus de 10% de la population totale du pays – parmi lesquels la plus importante communauté française à l’étranger.
La ville groupe 60% des entreprises industrielles, où dominent alimentation, métallurgie et textile. Elle consomme 30% environ de l’énergie électronique du pays, elle compte le tiers des abonnés au téléphone, paie plus de la moitié de l’impôt sur les bénéfices. Siège de presque toutes les banques, elle draine 50 à 60% des disponibilités monétaires…
Ce gigantisme est lié à l’importance exceptionnelle du port. La ville dispose, en outre, de l’aéroport international Mohamed V, qui réalise 40% du trafic passagers et plus de 80% du fret de l’ensemble du royaume.

• LA VIE A CASABLANCA
Industrieuse, Casablanca est animé d’une bruyante activité et d’une circulation aussi intense que désordonnée, rythmée par des concerts d’avertisseurs exprimant toute une gamme de sentiments. Cosmopolite, elle draine une foule bigarrée qui vient de tous les lieux et même, pourrait-on dire, de toutes les époques. Moderne, elle a connu un essor urbanistique important et offre toutes les commodités et tous les attraits que l’on peut demander à une grande ville : magasins, espaces verts, grands cafés, hôtels de grandes chaînes internationales, spectacles, centres commerciaux, et un vaste centre international d’affaires, le Casablanca Twin Center.
Ce complexe «post-moderne » a été construit à la croisée des boulevards Zerktouni et Al-Massira. Edifié par le Catalan Ricardo Bofill et le Marocain Elie Mouyal, le centre se compose de deux tours jumelles de 100 m de haut séparées par un monumental escalier de marbre, et abrite des bureaux, des logements, une galerie commercial, des cafés et des restaurants ainsi qu’un auditorium.
D’autres immeubles à l’architecture résolument nouvelle, voire futuriste (comme l’immeuble de verre de l’ONA sur l’avenue des FAR, celui de la BMCE avenue Hassan II, ou d’autres sur le boulevard Zerktouni ou le boulevard d’Anfa), ont supplanté les villas d’antan ; des centres commerciaux se sont implantés un peu partout, remplaçant les traditionnelles kissarias.
Parmi les opérations de grandes envergures prévues dans un avenir plus ou moins proche figurent la création et l’aménagement d’immeubles et d’hôtels en front de mer et entraîner le déplacement vers la périphérie de 20000 familles habitants les 50 ha touchés par le projet. Inutile de préciser que l’affaire soulève quelques contestations.
Enfin, le projet de création d’un tramway, susceptible de désengorger le centre ville fait doucement son chemin, tandis que nombre de Casablancais commencent à prendre conscience de la richesse du patrimoine architectural légué par les années 1920-1930.
Piétonne et commerçante, la rue du Prince Moulay Abdellah est le rendez-vous des promeneurs. Sur la route de la corniche se succèdent joyeusement piscines, terrains de sport, restaurants, guinguettes et boites de nuit.

SE PROMENER

• CASA EN VOITURE
Environ 1h30

- PLACE DES NATIONS-UNIES
Ici, sous les murs de la vieille médina, il n’y avait, au début du siècle, qu’un terrain vague où se tenait le souk. C’est très vite devenu le cœur de la cité moderne. Les grandes artères y convergent, groupant aux abords de la place les bazars multicolores (boulevard Houphouet-Boigny), les palaces, banques, agences de voyages (avenue des FAR), les cinémas, brasseries et commerces de luxe (boulevard Mohamed V et rues adjacentes).

- NOUVELLES MEDINA (QUARTIER DES HABOUS)
Le développement rapide de Casablanca attira, de tout le pays, des milliers de gens en quête d’un emploi. Ils s’installèrent d’abord prés de l’ancienne médina, puis autour de la ville, dans de misérables campements de fortune. Pour résorber ces bidonvilles, on éleva, en 1923, la nouvelle médina communément appelée quartier des Habous, où, tout en respectant le style et les habitudes traditionnelles, les architectes obéirent aux règles de l’urbanisme moderne.
Les environs immédiats de la place de la Mosquée, et spécialement la partie de la médina située au Nord-Est de celle-ci, offrent de pittoresques ruelles bordées d’arcades sous lesquelles tiennent boutiques, marchands d’étoffes et de souvenirs ; on verra le souk aux cuivres, où les artisans façonnent et polissent chaudrons, plateaux, théières et brûle-parfum ; une cour entière est réservée aux olives, la fameuse pâtisserie Bennis que rien ne distingue de l’extérieur si ce n’est l’enseigne, mais dont l’intérieur, recouvert de mosaïques, abrite mille et une gourmandises. Pousser jusqu’à la petite place Moulay Youssef, où se dresse la seconde mosquée de la médina.
L’ancienne Mahkama du Pacha, bel édifice terminé en 1952, abritait autrefois les séances du tribunal ainsi que les réceptions du Pacha. C’est aujourd’hui le siège de la préfecture du Méchouar (l’une des huit préfectures de Grand Casablanca). La décoration de ses cours et de ses soixante-quatre salles fait appel à toutes les ressources de l’art marocain : plafonds en bois de cèdre sculpté, sculptures sur plâtre, carreaux de faïence, grilles de fer forgé. Belle vue des étages supérieurs sur le jardin intérieur bordé d’arcades.
Le parc Isesco (ex-parc Murdoch) est un joli jardin bien ombragé.

- EGLISE N- D DE LOURDES
Il est conseillé de ne pas visiter le dimanche en fin de matinée.
Ce haut vaisseau de béton brut a été achevé en 1956 sur les plans de M.Dangleterre. L’intérieur mérite d’être vu pour la coloration de ses verrières, dues à Gabriel Loire, maître verrier à Chartres, contrastant avec le revêtement de bois de chœur. En effet, outre les longues baies qui éclairent latéralement la nef principale, les murs des bas-côtés sont entièrement formés de panneaux de vitrail ; sur fond «tapis marocain » sont illustrés, à gauche, le dogme de l’immaculée Conception et les apparitions de Lourdes, à droite, les autres apparitions de la Vierge.

- PARC DE LA LIGUE ARABE
Vous prendrez plaisir à flâner, à l’écart de l’agitation de la ville, dans cette magnifique promenade aux frais ombrages, plus grand espace vert de Casablanca.
Dans la rue d’Alger, sur la droite, s’élève l’ancienne cathédrale du Sacré-Cœur, superbe morceau d’architecture des années 1930, malheureusement en train de se dégrader, après l’abandon du projet de transformer l’édifice en complexe culturel.
Prenez le temps de parcourir à pied les rues d’Alger et Pierre Curie (à l’intérieur du parc) ainsi que le boulevard Brahim Roudani qui lui fait suite, où de nombreuses galeries d’art, ainsi que de belles villas Arts déco retiennent l’attention.

- MUSEE DE LA VILLA DES ARTS
Ouvert tous les jours sauf dimanche et lundi de 11h-19h0 : 10 DH
Installé dans une jolie villa des années 1930, presque à l’angle des boulevards Roudani et Zerktouni, la Villa des arts présente par roulement une soixantaine d’œuvres contemporaines parmi les quelque 800 rassemblées par la fondation culturelle de l’ONA, ce qui en fait la première ébauche du musée marocain d’art moderne et contemporain tant attendu par les créateurs. La visite permettra de se familiariser avec les principales personnalités de la peinture marocaine et de découvrir des tableaux des deux pionniers de la peinture moderne, Ahmed Cherkaoui et Jilali Gharbaoui, ainsi que de certains de leurs successeurs, tels que Mohamed Kacimi, Farid Belkahia et, surtout, Mohamed Serghini, abondamment représenté. Un centre de documentation, un auditorium et une agréable cafétéria ajoutent au charme de ce lieu, qui se veut un point de rencontre entre les artistes et le public.

- PLACE MOHAMED V
Elle groupe les bâtiments des principaux services administratifs, en un bel ensemble d’architecture musulmane moderne inspirée des traditions nationales.
A l’Ouest, une fontaine monumentale a été édifiée en 1976 : à certaines heures, on peut y admirer les jeux d’eau lumineux accompagnés de musique arabe, européenne ou asiatique.
De l’autre coté de l’avenue Hassan II, la partie Est de la place est Aménagée en un jardin public que bordent le très harmonieux palais de justice et la Préfecture. Entre ces deux bâtiments, la statue du maréchal Lyautey a trouvé refuge derrière les grilles du consulat de France : c’est une œuvre de François Cogné, le sculpteur du Clemenceau des Champs-Elysées à Paris

- PREFECTURE
Il est possible de pénétrer à l’intérieur du bâtiment, mais il est formellement interdit de prendre des photos.
Cet édifice, qui se signale de loin par sa tour haute de 50 m, abrite la Wilaya du Grand Casablanca. Il fut construit dans les années 1930 et inauguré conjointement par le sultan Mohamed Ben Youssef et le président de la République française Albert Lebrun. A l’intérieur du bâtiment, agrémenté d’un jardin tropical, on peut voir, encadrant le double escalier d’honneur, deux peintures monumentales de Jacques Majorelle représentant le Moussem et  l’Haouache

- LA CORNICHE
15 km – 1h30
Le boulevard Houphouet-Boigny est bordé par des bazars et la kissaria où, l’après-midi se font des ventes à la criée ; on laisse à droite le marabout de Sidi Belyout, tombeau du saint protecteur de la ville. Au carrefour de l’entrée du port, presque à gauche le boulevard des Almohades qui longe les anciens remparts, dont on voit encore un bastion armé de vieux canons.

- MOSQUEE HASSAN II
Ouverte aux non-musulmans. Visite guidée tous les jours sauf ven. Çh-10-, 11h et 14h : 100 DH
Le boulevard Sour-Jdid ou le boulevard Sidi Mohamed Ben Abdellah qui longe la corniche conduisent à la plus grande mosquée du monde après celle de la Mecque (un passage souterrain permet d’accéder aux parkings).
Ce chef-d’œuvre architectural, symbole d’un islam ouvert sur le monde et sur la science selon le vœu de Hassan II, a été construit en partie sur l’eau, à la pointe extrême du Maghreb.
Conçu par l’architecte français Michel Pinseau (1924-1999), l’édifice religieux comporte au rez-de-chaussée une salle de prières rectangulaire d’une parfaite symétrie. Soutenue par soixante dix huit piliers où le granit, le marbre et l’onyx entremêlent leurs reflets, cette salle coiffée d’une toiture recouverte de tuiles vert émeraude – couleur symbole de la plénitude spirituelle en terre d’islam – est susceptible d’accueillir 20000 fidèles à l’intérieur, et 80000 sur l’esplanade qui la plonge.
Encastré dans l’axe de la façade Sud, le minaret, rehaussé d’un jamour équipé d’un rayon laser d’une portée de 30 km matérialisant la Qibla (direction de la Mecque), culmine à 200 m au-dessus de la mer. Outre la mosquée proprement dite, cet ensemble culturel, construit selon les normes antisismiques et financé en partie par le peuple marocain dans le cadre d’une souscription nationale, comporte une medersa, une bibliothèque, un musée national et d’immenses salles de conférences. L’ensemble, superbement décoré par des artisans venus de tous le Maroc, mérite l’admiration : fresques et zelliges aux motifs géométriques, bois peint et sculpté, stucs aux dessins inextricables, arabesques aux motifs dessinés ou calligraphiés, couleurs lumineuses, tout témoigne du talent et de l’esprit novateur des artistes marocains.
Continuer à longer l’Océan, laisser à droite le phare et la pointe rocheuse d’El-Hank ; la belle plage est bordée de nombreux établissements de bains et de tout un chapelet de piscines.

- AIN DIAB
La station balnéaire d’Ain-Diab, dont la pointe offre une jolie vue sur l’océan et la cote, possède une plage de sable fin aménagée. Autour d’elle, villas, hôtels, restaurants, cabarets et dancings sont le rendez-vous des Casablancais.
On pourra pousser le long de la cote, à 3 km, jusqu’au marabout très fréquenté de Sidi-Abd-er-Rahmane, sanctuaire vénéré, bâti sur un rocher accessible seulement à marée basse.

-ANFA
Sur la route du retour, Anfa est élégant quartier résidentiel construit sur une colline dominant toute la ville. On appréciera les grandes avenues fleuries, les parcs verdoyants et surtout les splendides villas dont la variété illustre l’évolution des conceptions architecturales des années 1930 à nos jours.

- L’ANCIENNE MEDINA ET LE PORT
• Ancienne médina
Offrant un contraste saisissant avec les artères modernes que vous aurez parcourues jusqu’ici, elle vous donnera, si vous ne pouvez visiter les médinas des grandes cités de l’intérieur du Maroc, un aperçu de ce qu’était une ville musulmane dans les siècles passés.
Entrant par la rue Chakib-Arsalane, vous parcourrez un labyrinthe de ruelles grouillantes de monde, bordées d’échoppes de commerçant et d’artisans. On passe par jemaa ech Chleuh. Revenant vers le Sud par le boulevard Tahar-el-Alaoui qui longe les vieux remparts, remarquez, à droite, l’amusant alignement des boutiques de barbiers. Puis, franchissant la muraille par la porte de Marrakech, vous prendrez aussitôt à droite la rue Dar-el-Toubib.
Cette rue s’enfonce dans le mellah : bordée de boutiques de bouchers, elle est l’une des vivantes et des plus curieuses de cet ancien quartier juif. A son extrémité, suivez la rue des Synagogues puis tournez à gauche dans la rue Jemaa-es-Souk qui ramènera à la place des Nations-Unies.

• Port
Les conditions naturelles n’étaient guère, ici favorables à la réalisation d’un grand port, et les travaux commencés en 1907 étaient notoirement insuffisants. Tout était à faire lorsque Lyautey débarqua à Casablanca. L’obstination du résident général vint à bout de difficultés qui pouvaient paraître insurmontables (la houle emporta à plusieurs reprises les ouvrages en construction) comme de l’avis des experts. Dés 1930, avec un trafic de 3 millions de tonnes, le port était connu dans le monde entier, et son tournage n’a fait que s’amplifier depuis lors. Premier port phosphatier du monde, il est également très actif, à l’exportation, dans le secteur des agrumes et des primeurs, tandis que les principales importations concernent les hydrocarbures, les céréales et les produits sidérurgiques et chimiques. En outre, plus de 50000 passagers y débarquent ou embarquent chaque année.
Au deuxième rand des ports du Maghreb, il semble appelé à un avenir plus brillant encore, puisqu’on a déjà entrepris de doubler la surface de ses installations, en aménagement notamment un nouveau terminal dans l’avant-port.

CASABLANCA, IMAGES ET MYTHES

Certains noms ou certaines images sont associés à Casablanca dans l’imagerie collective.
Ainsi, Casa fut la fierté de Lyautey. Passionné d’urbanisme, sa première préoccupation fut que la ville blanche puisse répondre dignement à la vocation océane du Maroc. Sa ténacité eut raison de tous les obstacles et il réussit à faire de Casablanca le grand port que nous connaissons aujourd’hui.
Ce fut aussi la ville de Marcel Cerdan. Né à Sidi-Bel-Abbés d’une famille originaire  de la vallée de la Tét, Marcel Cerdan vint se fixer avec les siens à Casablanca dans le quartier Cuba puis dans celui de Maarif occupé par la colonie italienne. Il y fit ses débuts de boxeur professionnel et y remporta ses premières victoires. Le 21 février 1938, il devient champion de France des poids walters au stade les habitants se sentirent investis par une parcelle de sa gloire. Le 21 septembre 1948, Cerdan est champion du monde : délire à Casa, à la Brasserie Marcel-Cerdan, à l’hôtel de ville où il présente sa ceinture de champion du monde, au vélodrome d’Anfa où le général  Juin le décore de l’ordre du Ouissam Alaouite. Mort dans un accident d’avion, il est accompagné au cimetière Ben M’Sik à Casa, le 10 novembre 1949, par une population en deuil. En 1995, son corps a été rapatrié à Perpignan.
L’Aéropostale, Mermoz est là avec Collenot, Rozés, Guillaumet, Saint-Exupéry et tant d’autres ; Casa est en deuil le 7 décembre 1936, lorsque Mermoz et son équipage disparaissent à bord de la Croix du Sud (parmi les monuments visibles à l’aérodrome, figure une stèle érigée à leur gloire et à celle des autres pilotes, navigateurs, radios et mécaniciens de la ligne France-Amérique morts pour l’aviation).

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